L’hypnose : Comment se reconstruire après le décès d’un proche?

Comment se reconstruire après le décès d’un proche?

Il est rare qu’une personne ne soit pas confrontée à un décès au cours de sa vie. Le cycle de la vie est ainsi fait. Toute disparition est suivie d’une période de deuil, c’est ce que l’on appelle communément « faire son deuil ». Cependant il est aussi parfois nécessaire de « faire son deuil » dans d’autres domaines :
• Une relation amoureuse
• Une situation
• Une amitié
• Une période de vie
• Un travail

« Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis. » – Victor Hugo

Généralement, les effets insupportables d’un tel traumatisme commencent à s’estomper après six à huit semaines si la relation était saine et équilibrée. Ces émotions douloureuses peuvent durer jusqu’à deux ans en s’amenuisant au fils du temps, période au-delà de laquelle on considère que le deuil devient pathologique. Mais nous n’avons pas tous la même réaction suivant nos capacités à faire face aux émotions et les paramètres et circonstances du décès.

Les émotions face à un décès.

Le décès d’un proche entraîne une tornade de sentiments très violents. De la douleur et de la peine, de la tristesse bien sûr, mais aussi d’autres sentiments, comme la colère, l’incompréhension ou la culpabilité, voire la honte.

Le choc à l’annonce du décès : dans un premier temps, l’annonce d’un décès nous plonge dans véritable état de choc, parfois de sidération. Chacun réagit à sa manière, des pleurs abondants au mutisme, de l’hyperactivité à l’apathie.

La tristesse, la douleur, la peine : ces émotions et leurs manifestations sont non seulement légitimes mais saines pour pouvoir faire son deuil.

La colère, la révolte, l’agressivité : ces émotions sont courantes et une autre forme d’expression de la douleur ; la colère contre soi-même et parfois contre l’être qui nous a abandonné, contre Dieu et/ou son entourage permet de « continuer à tenir debout » comme le formulent de nombreux patients.

La culpabilité : pendant la période de deuil, il est courant de se faire toutes sortes de reproches. Les motifs de culpabilité ne manquent pas, parfois on s’en crée pour mieux supporter la douleur.

L’incompréhension : nous sommes peu préparés à la mort dans nos sociétés. On en parle rarement comme peuvent le faire d’autres civilisations et quand elle survient nous ne sommes pas préparés, d’où cette incompréhension. De plus nous avons peu de temps à nous octroyer pour faire le deuil. Les rituels sont très rapides et le temps nous happe vers d’autres obligations,

La honte : cette émotion est moins fréquente mais peut aussi se présenter pendant le deuil ; honte de ne pas pouvoir surmonter sa douleur, ou pouvoir pleurer, de certaines pensées concernant le défunt… La honte peut prendre une intensité particulière en cas de suicide d’un proche, car même aujourd’hui, le suicide est encore souvent considéré comme honteux ou lâche.
Toutes ces émotions permettent à la personne endeuillée de trouver une issue à sa douleur.4

Faire son deuil : nous ne sommes pas tous égaux.

Plusieurs paramètres interviennent :

La relation à la mort : les personnes qui croient en un Dieu y trouveront refuge.
Notre culture ne facilite pas ce passage ; on parle peu de la mort, et nos rituels sont très limités dans le temps.
La parenté et la relation à la personne: le deuil d’un enfant, d’un conjoint, d’une personne âgée seront vécus différemment ; de même s’il restait des choses à se dire, à pardonner, le deuil en sera profondément impacté.

Les circonstances : faire le deuil d’une personne qui disparaît soudainement, accident, suicide est souvent vécue comme plus douloureuse.

La modification de rôle : quand une personne disparait, ceux qui restent ont à redéterminer leur place, leur fonction, une nouvelle harmonie doit être mise en place.

L’aide de l’entourage:: elle sera capitale quant au secours aussi bien matériel que psychologique.

L’hypnose , l’EFT et L’EMDR peut être d’un soutien très important quand la personne n’arrive pas à faire son deuil.
Faire le deuil sous hypnose ou par d’autres thérapies brèves permet d’aller chercher au plus profond de soi en douceur les capacités et ressources pour reprendre le cours de sa vie. Faire le deuil, ne veut pas dire oublier la personne, mais se libérer d’émotions violentes tout en se rappelant les souvenirs positifs de notre relation au défunt .

Les commentaires sont fermés.